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Un abonnement payant pour Facebook et Instagram ?

Mark Zuckerberg, patron de Meta, la société mère des réseaux Facebook et Instagram, qui défend un modèle économique basé sur la publicité et la gratuité, a annoncé la mise en place d'un abonnement payant sur les plateformes sociales mondialement connues.

EN QUOI CONSISTE CET ABONNEMENT ?

    Appelé « Meta verified », l’abonnement annoncé par le dirigeant de Facebook et Instagram permettra aux utilisateurs d’afficher le « badge bleu » appelé également « la certification ». Ils devront envoyer une carte d’identité pour confirmer leur identité. Dans les faits, leur compte serait mieux protégé grâce à une surveillance accrue.


    Pour le moment, l’abonnement est disponible en Australie et Nouvelle-Zélande, puis sera étendu aux États-Unis.


    Son prix est de 11,99 $, soit 11,22 € par mois pour ceux utilisant un navigateur et de 14,99 $ pour les utilisateurs d’applications mobiles.

POURQUOI FAIRE UN ABONNEMENT ?

    « Nous voulons permettre aux gens, en particulier aux créateurs, d’établir plus facilement une présence afin qu’ils puissent se concentrer sur la création de leurs communautés sur Instagram ou Facebook. », a déclaré Meta sur son site officiel.


    D’après Mark Zuckerberg, la création d’un abonnement est la suite logique aux demandes reçues par les créateurs de contenus. Bien entendu, cet abonnement est optionnel.


    Au même titre que Twitter, quelques mois auparavant, cet abonnement permettra en partie d’afficher le fameux badge bleu. Nous avions rédigé un article sur ce sujet à l'occasion du rachat de Twitter par Elon Musk, qui avait mis en place cet abonnement dès son arrivée à la tête de l'entreprise à l'oiseau bleu.

UN MOYEN DE PALLIER UN MANQUE À GAGNER ?

    Les réseaux sociaux ne cessent d’avoir des utilisateurs, pourtant leurs revenus restent insuffisants.


    Notamment par le fait que leur modèle économique repose sur les annonceurs, qui, suite à la crise économique, ont dû consacrer un budget moins important aux dépenses publicitaires. Il faut donc pallier ce manque et générer davantage de revenus pour conserver le rythme. Diversifier les sources de revenus, notamment par le biais d'un abonnement, permettrait donc d'assurer ses arrières, en palliant cette baisse des dépenses des annonceurs.


    En attendant, pour maintenir ses bénéfices et réduire considérablement ses charges, Meta a licencié 13 % de son personnel. On pourrait donc se demander si les "leaders" des réseaux sociaux ne devraient pas repenser leur stratégie, basée sur la publicité, qui pourrait être mise à mal en temps de crise ?

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